"Périodisation de l´histoire du francais

L’ancien français : IXe – XIIIe siècles
le français archaïque : IXe (proto-français) - début XIIe siècles
l’ancien français « classique » XIIe – XIIIe siècles
Le moyen français : XIVe – XVe siècle
L’époque de la renaissance : XVIe siècle
Le français classique : XVIIe siècle
Le français moderne :
XVIIIe siècle et l’époque de la Révolution et de l’empire de Napoléon
de la Restauration jusqu’à la première guerre mondiale
le français contemporain
L´Ancien francais

L´ancien francais

L’ancien français est un terme qui désigne l’ensemble des dialectes parlés et écrits au nord de la Loire entre le IXe et le XIIIe siècle - domaine d’oïl.
Tous les documents qui nous sont parvenus sont bien entendu des documents écrits.
Aucun manuscrits n’est écrit dans un dialecte pur, ils présentent tout au plus des traits relevant d’un dialecte, sur un fond de langue commune.
Il faut faire une distinction entre un dialecte parlé, qui possédait des caractères plus tranchés, et la scripta régionale correspondante, langue écrite plus ou moins marquée de traits dialectaux, mais restant lisible dans tout le domaine d’oïl.
Il existe donc une langue commune, souvent confondue avec le francien, la scripta correspondant au dialecte parlé à Paris et dans ses environs.
On préfère aujourd’hui le terme français central, cette langue véhiculait une sorte de norme ou de bon usage ; à la fin du Moyen âge, l’expansion du français central entraîne le recul des différentes scriptae régionales.

L´époque mérovingienne

Les VI et VII siècles « période barbare et de ténèbres », « nuit épaisse »:
la civilisation latine ne se maintient plus
le royaume était démantelé entre les fils des rois mérovingiens.
cela favorise la formation de nombreux dialectes.
Bilinguisme (diglossie)
la minorité politiquement dominante, d’origine germanique, était plus ou moins bilingue, mais le germanique était bien leur langue maternelle (Charlemagne).
Les langues germaniques, langues des seigneurs, jouissaient d’une grande considération et les parlers romans, parlers des serfs et des vaincus.
L’Église
le clergé était devenu presque aussi ignorant que le peuple.
Ils préféraient s’exprimer dans une langue non littéraire, proche du peuple (simplex, humilis, incultus sermo).
Ce latin simplifié, prononcé de façon très proche de la langue familière, semble avoir été compris par les auditoires de langue d’oïl auxquels il s’adressait jusqu’aux années 750-780."